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21 04 15 LabelsBON

Labels et vins : on ne sait plus où donner du goulot !

En France, on n’a pas de pétrole mais on a des labels ! Et en la matière, le vin ne fait pas exception à la règle. Ils sont de plus en plus nombreux à s’inviter sur les étiquettes. Comment s’y retrouver ? Faut-il lire entre les vignes ? Quels sont les labels qui tiennent la route ? On fait le point tout de suite maintenant.

Terra Vitis, la voix des vignerons

Pour la faire courte, Terra Vitis est une certification environnementale créée à l’initiative d’un groupe de vignerons du Beaujolais en 1998. Reconnue par le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation et contrôlée par des organismes indépendants, elle a donné naissance en 2001 à la Fédération Nationale Terra Vitis. Le cahier des charges évolutif est écrit, pensé et validé par des vignerons.

Points forts :
La vision globale du label Terra Vitis qui considère l’exploitation dans son ensemble (viticulture, environnement, dimension humaine, communication, organisation).

Ils ont choisi le label Terra Vitis* :
Domaines Bouyer
Domaine Vadin Plateau

HVE, l’effet Grenelle

Née dans le sillage du « Grenelle 2 de l’environnement », la certification HVE (pour Haute Valeur Environnementale) se décline en 3 niveaux :
1- respect de la réglementation environnementale
2- obligation de moyens sur la biodiversité, la fertilisation, la protection phytosanitaire, la gestion de l’eau
3- obligation de résultats
Objectif fixé par la filière : 50 % des exploitations devront être certifiées Haute Valeur Environnementale d’ici 2025.

Points forts :
Un label porté par les interprofessions et le ministère de l’agriculture.

Ils ont choisi le label HVE* :
Domaine Testulat
Domaine Vermorel

Bio, bye-bye produits de synthèse

Depuis 2012, un vin peut être certifié BIO ; cela signifie que l’ensemble du processus de fabrication est réglementé, du raisin à la bouteille. Les vignerons qui choisissent le label européen bio sont contrôlés au moins une fois par an par des organismes certificateurs agréés par les pouvoirs publics français. Aujourd’hui le bio représente 14 % du vignoble français (soit 112 507 hectares).

Points forts :
Avec le label bio, l’utilisation de produits de synthèse est bannie : c’est donc un avantage pour le consommateur final et pour le viticulteur qui n’est plus exposé à ces produits chimiques.

Ils ont choisi le label BIO* :
Domaine Paul Jaboulet Aîné
Domaine Tour Campanets
Domaine de la Luolle

« Nature et Progrès » et « Bio Cohérence » : plus bio que bio

En parallèle du label bio officiel, des certifications bio privées comme « Nature et Progrès » ou « Bio Cohérence » ont vu le jour. Leur ambition : aller au-delà du bio en incluant dans leur cahier des charges la notion de circuits courts, de conditions de travail, d’exploitations à taille humaine.

Points forts :
Ces labels donnent au bio une dimension sociale et sociétale.

« Demeter » et « Biodyvin » : la biodynamie un point c’est tout

Traitement chimique de synthèse banni, biodiversité préservée, préservation des éco-systèmes, utilisation de préparations biodynamiques pour renforcer le sol et la vigne, prise en compte du calendrier lunaire ou des cycles naturels du soleil : bien plus qu’un courant de pensée (on pense bien sûr à Rudolf Steiner, philosophe et scientifique qui jeta les bases des principes de la biodynamie dès les années 20), la biodynamie est une approche intrinsèquement tournée vers la nature.

Points forts :
Au-delà, d’une viticulture « propre », la biodynamie nous oblige à penser et à repenser la place de l’Homme dans la nature. À sa manière, elle apporte des perspectives et des défis à relever pour l’avenir.

lls ont choisi le label Biodyvin* :
Domaine Frédéric Mabileau
Domaine Josmeyer
Domaine Bonnet-Huteau

ll a choisi le label Demeter* :
Domaine du Joncier

Vin nature : label or not label ?

Les vins nature peuvent-ils se passer d’un label ? Même si le débat reste d’actualité (sans certification le terme « vin naturel » peut en effet être employé de manière abusive), des réponses concrètes se profilent : depuis septembre 2019, un syndicat de défense des vins naturels s’est mis en place à Angers. Sa mission ? Œuvrer pour une clarification et une reconnaissance des vins naturels auprès de l’INAO. Côté label, ça bouge aussi avec la création d’un label « Vin méthode nature ». Désormais, le vin nature a enfin une définition, un label et une procédure de contrôle officiellement validés par les services des fraudes (DGCCRF). Encore faudra-t-il que les vignerons (parfois hors système) y adhèrent !

Points forts :
Les vignerons qui produisent des vins dits naturels s’interdisent tout intrant (ajouté lors de la vinification), à part parfois un peu de soufre à très faible dose (-30mg/l). L’intervention humaine est donc réduite au minimum et les vins ne sont quasiment pas manipulés. Seuls la nature et le terroir sont aux commandes !

lls font des vins natures* :
Domaine Mas des Perrié
Domaine de Fondrèche
Domaine Henri Milan

*parmi tant d’autres !

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