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Photo de Beaunes-de-Venise Domaine de la Daumace

La Daumace : la maison du bonheur

Entrée dans la famille dans les années 70, La Daumace a toujours fait de l’œil à Claude Meffre. D’abord journaliste, il a refait sa vie dans les vignes, à Beaumes-de-Venise, à l’endroit même où son père, quelques années en arrière, avait plongé tête la première dans le grenache.

Claude Meffre : le maître des lieux

Il a des choses qui ne s’expliquent pas. Fils de viticulteur, Claude Meffre avait deux options : emboîter le pas de son père ou aller voir ailleurs. Contestataire sur les bords, il choisit de tourner le dos à la viticulture et se lance dans des études de journalisme. Pendant 10 ans, ses bons mots font le bonheur des lecteurs du journal La Provence. « Et puis un jour, comme le dit Claude, votre destin vous rattrape » : fini la presse, c’est désormais dans les vignes qu’il trouvera l’inspiration. Mais pas n’importe où. Ce qu’il veut ou plutôt, ce dont il a besoin, c’est revenir aux sources. C’est poser ses valises dans ses souvenirs d’enfance et faire revivre la Daumace, la propriété acquise par son père dans les années 70’. « C’est un très joli coin mais c’est surtout l’endroit où je me sens chez moi ». Alors il se bat pour récupérer ce lopin de terre au pied des Dentelles de Montmirail et à deux pas du Mont Ventoux.

Beaumes-de-Venise : un terroir singulier
En 2009, Claude Meffre arrive à ses fins : il devient le propriétaire de La Daumace. Il peut enfin repousser la porte de son chez lui et fouler de nouveau le sol riche et sablonneux du domaine. Et tout autour de lui, du grenache. Le hic, c’est que depuis 2005 et le classement en cru de l’AOC (ce qui place Beaumes-de-Venise au même rang que Gigondas, Châteauneuf du Pape ou Vacqueyras), le grenache n’est plus le seul à avoir pignon sur rue. Pour coller au cahier des charges, il faut l’assembler avec du Mourvèdre, de la Syrah ou du Cinsault. Autour du mas familial, il faut donc arracher une partie des vignes pour replanter : « nous avons arraché 25% de Grenache pour faire de la place à la Syrah ». Pour le reste, Claude avance sur la pointe des pieds : « Je me méfie des grands mots et des phrases toutes faites. Devenir vigneron, c’est une école d’humilité et de modestie. Nous faisons avec ce que la nature nous donne et face à elle, il faut bien avouer que nous ne sommes pas grand-chose. Sans parler des aléas climatiques… Il faut accepter de ne pas pouvoir tout maîtriser ».

Une cuvée vraiment unique
De cet assemblage entre de vieux Grenache et de jeunes Syrah vinifiés chacun de leur côté, nait une cuvée unique qui fait la fierté de Claude Meffre : « c’est mon bébé. Je me suis battu pour ce terroir et il me le rend bien. Ce vin c’est comme un cadeau de la vie pour moi ». Si cette cuvée confidentielle fait le bonheur du maître des lieux, elle charme aussi les palais (et le cœur) de ceux qui ont la chance de la goûter. Solaire, accessible, sympa, simple et gracieuse : cette cuvée c’est le bon copain sur qui on peut toujours compter. C’est le type qui n’a pas besoin de rouler des mécaniques pour être bien dans ses baskets. Bref, Claude Meffre met du bonheur en bouteille et ça fait du bien.

Beaumes de Venise - 2020
Beaumes de Venise - 2020

Complexe et fruité, le nez s'ouvre sur des arômes de fruits rouges, de réglisse et de poivre dévoilant une très belle structure corsée.

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