
Charles Joguet
Des origines lointaines et quelques peu curieuses…
C’est en 1957 que Charles Joguet fonde le Domaine : après de longues études artistiques (peinture et sculpture) initiées à Paris en 1949, il reprend en main la propriété familiale à la mort de son père. Avec sa mère, ils commencent à prendre soin de leurs vignes aidés en cela par un simple cheval.
Des rencontres déterminantes…
C’est alors qu’entrent en scène auprès de Charles trois hommes aux personnalités fortes dont les suggestions seront déterminantes : Marcel Angelliaume, Jacques Puisais et le père Tafonneau. Grâce à l’aide que lui apportent ces hommes exceptionnels et à certaines circonstances heureuses, Charles peut concrétiser ses projets, en plantant entre 1962 et 1976 Les Varennes du Grand Clos, le Clos de la Cure et le Clos du Chêne Vert.
La vinification par clos et les premières innovations…
Charles Joguet est un personnage non-conformiste, dont les idées originales donneront naissance à de nombreuses innovations techniques dont les cuves inox à pigeage. Dès la fin des années 1950, Charles s’inspire des bourguignons et pratique alors la culture par cru. C’est à l’époque une idée très novatrice dans le Val de Loire. C’est dans cet esprit qu’en 1982, Charles Joguet plante un hectare de Varennes du Grand Clos en cabernet Franc de Pied – c’est-à-dire sans porte-greffes – pour tenter de retrouver les caractéristiques des vins d’avant le phylloxéra.
Le passage de relais…
En 1983 Charles Joguet s’entoure de Michel Pinard pour assurer le suivi du vignoble et des vinifications. Puis, en 1985, le domaine prend une nouvelle dimension avec l’arrivée de Jacques Genet et sa famille comme partenaires dans le domaine. Passionnés par le vin, la vigne, ces hommes choisissent d’accompagner le domaine et ses valeurs. Ainsi, en 1997, quarante ans tout juste après avoir créé le Domaine qui porte son nom, Charles Joguet tire sa révérence viticole pour se consacrer entièrement à son autre œuvre, son autre passion jamais éteinte : la peinture.
C’est quand même très fort d’arriver à pondre un tel article sans citer une seule fois le nom de Chinon! J’ai du mal à voir où est votre valeur ajoutée. Je ne doute pas que l’excellent Joguet apprécie!