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Le Jura

« Quand je vois le nombre de pages consacrées au Jura sur la carte des vins du Moma, accessoirement meilleur resto du monde, je me dis que j’ai eu raison de parier sur cette région viticole ». Il a du flair ce sommelier installé à Arbois. C’est vrai, aujourd’hui, le Jura, est LA région en vogue. Simple effet de mode ? Oh que non ! Le Jura cartonne pour des bonnes raisons : viticulture ultra qualitative, nature respectée, cépages originaux et surtout tout une nouvelle génération de vignerons qui en veut. Les Jurassiens ne sont pas du genre à s’endormir sur leurs lauriers, au contraire. Ils travaillent d’arrache pied pour faire des vins de compet’. Petit par sa taille (à peine 80 kilomètres de long), le vignoble jurassien séduit par son incroyable diversité aromatique et gustative.

Alors que le chardonnay et le pinot noir se plaisent plutôt pas mal sur les sols marneux, plus ou moins caillouteux, du piémont jurassien et ne sont pas trop frileux, le Jura a eu la très bonne idée de ne pas tout miser sur les cépages du voisin bourguignon. La région revendique sa différence et met en valeur des cépages autochtones : le Savagnin, le Poulsard et le Trousseau. Les vins ont donc une personnalité unique et un caractère très affirmé. C’est parfois assez déroutant pour les palais non initiés mais accrochez-vous et réessayez, le Jura le mérite amplement !

 

Jura / Repères

1900 hectares

86 300 hectolitres

202 exploitations

7 AOC : Arbois, Côtes du Jura, Château-Chalon, L’Etoile, Vin de Paille, Crémant du Jura,  Macvin du Jura

 

Principaux cépages

Rouge : poulsard, trousseau et pinot noir

Blanc : chardonnay, savagnin,

L’info en +

Le vin jaune kesako ? Il suffit de mettre le nez au dessus d’un verre de vin jaune pour se dire « Waouh, c’est quoi ce truc de dingue ? » Et bien, c’est un vin sec et puissant aux arômes complexes de noix, de noisettes, d’amandes, d’épices… Oui madame. Et pour en arriver là, il a fait l’objet d’un élevage spécifique, dit « sous voile ». En fait, une fois la fermentation achevée, il est conservé minimum six ans et trois mois en fût de chêne, sans que personne n’y touche. Ce procédé respecte l’évaporation naturelle du vin et provoque la création d’une fine pellicule de levures en surface. C’est elle qui, patiemment, nourrit le vin du fameux « goût jaune ». À la fin de son vieillissement, le nectar obtenu est mis en bouteille dans un « clavelin » de 62 centilitres. Ce vin particulier est né à Château-Chalon mais il est également produit en AOC Arbois, Étoile et Côtes du Jura.

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