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Quels vins boire avec de la courge et autres cucurbitacées ?

On les voit en ce moment dans les étalages, exposant fièrement leurs couleurs d’automne et leurs formes alambiquées, c’est leur moment aux cucurbitacées. Ecartez-vous champignons, épinards et autres navets avec Halloween, les courges ont droit à la lumière (orange de préférence) et personne ne pourra leur enlever leur quart d’heure warholien légumier. Citrouilles, potirons, et potimarrons, pâtissons, vous avez donc l’embarras du choix pour cuisiner ces pauvres légumes qui ont été creusés, sculptés, bref martyrisées pour servir de photophore et avec nos conseils vous ne manquerez pas non plus de choix pour trouver le vin qui l’accompagne.

Histoire de la Courge

C’est à Christophe Colomb qui aurait déclaré avant de partir cette phrase pleine de sens « Suivez-moi, car où je vais mes potes iront » que nous devons de profiter de la courge sous les latitudes européennes. Il l’aurait repéré à Cuba. Au début la courge qui est originaire d’Amérique centrale était surtout utilisée pour ses graines, comme en ces temps-là elle contenait peu de chair, on l’appréciait surtout comme ustensiles de cuisine, d’instruments de musiques ou de transport de boissons, d’ailleurs le mot latin « cucurbita » est également à l’origine du mot « gourde ».

De nos jours la brave courge, s’est diversifiée, elle a fait d’innombrables petits et de familles que je ne tenterai pas de vous présenter ici, on compte plus de 120 genres et plus de 800 espèces dont font parties melons, courgettes et autres concombres.

La Courge en cuisine

Avec son côté un peu filandreux gorgé d’eau, la courge reste néanmoins intéressante en cuisine et peu se décliner sous de formes infinies, il existe une grande variété d’espèces qui présentent chacune leur subtilité afin de varier les plaisirs : le potimarron et son goût de marron, la butternut et son goût beurré, le pâtisson avec son goût sucré se rapprochant de l’artichaut.

Pour la préparation, il vaut mieux en général ne pas s’épuiser à l’éplucher mais bien la brosser pour nettoyer toutes les impuretés et la glisser coupée en morceau grossier au four ou dans un faitout. Vous pouvez mettre de côté les graines pour éventuellement les griller en suite.

Nos accords vins avec différentes recettes de courge

Quels vins boire avec la tarte à la citrouille ?

Avec ce plat symbolique d’Halloween outre atlantique dont vous trouverez une recette ici , prévoyez un vin blanc doux et léger, pas trop complexe, comme le semi-moelleux la Demoiselle de Laballe. Vous pouvez également optez pour un Viognier de la Tour Gatigne.

Quels vins boire avec un velouté de courge butternut rôtie ?

Pour cette soupe d’entre saison que vous pouvez rehausser avec des poires (recette ici) , qui est un plat assez roboratif, sortez un magnifique Classic du Domaine de l’Ecu, qui apportera la fraîcheur nécessaire au velouté.

Quels vins boire avec un risotto au parmesan, potiron et sauge ?

Avec cette recette originale (visible ici) qui fleure bon l’Italie, nous vous proposons un rouge frais et léger avec au choix soit un Beaujolais de Damien Coquelet ou encore un Jour de Fruit Pécharmant du domaine de l’Ancienne Cure.

Quels vins boire avec une Tarte Sucrée au Potiron et au Pralin ?

Pour les dents sucrées qui auront choisi cette délicieuse tarte (recette visible ici), réservez au frais l’un des plus beaux pétillants qui soit avec la cuvée Joséphine de Gilles Azam, c’est tellement léger que la digestion se fera sans effort.

La Demoiselle de Laballe
La Demoiselle de Laballe

Élégante dans une robe jaune brillant qu'elle met parfaitement en valeur. Laissez-vous séduire par cette Demoiselle qui a su trouver le ton juste entre douceur et fraîcheur.

Joséphine pétillant - Domaine Les Hautes Terres
Joséphine pétillant - Domaine Les Hautes Terres

Terroir reconnu pour ses vins pétillants, Gilles Azam livre sa version dans un style à la fois vif et nerveux, à la finesse de bulle incroyable apporté par un long élevage de 18 mois sur lattes.

Morgon - Philippe Vermorel
Morgon - Philippe Vermorel

Un travail minutieux sur un cru de renom. Le vin pinote, à l’aveugle on se perd chez son voisin bourguignon. Une belle surprise !

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