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Hachis Parmentier, Gratin Dauphinois, Purée…quel vin boire avec la pomme de terre ?

La pomme de terre…rares sont les tubercules qui peuvent se vanter de nourrir aussi bien son homme. On lui doit nous autre bipède, une fière chandelle à cette patate qui a rempli les estomacs de nos aïeux depuis « Louis Croix V Baton » jusqu’à aujourd’hui celui de nos bambins. En ce mois de septembre, la pomme de terre qui connait aussi les saisons, entre dans l’une de ses meilleures périodes. C’est donc le bon moment pour se glisser derrière les fourneaux, les bras chargés de l’une de nombreuses variétés de patate glanée chez le primeur ou chez un orfèvre du genre comme la Maison Bayard, et se lancer dans quelques belles préparations accompagnées d’une bouteille de vin judicieusement choisie.

L’histoire de la Patate

Le 16eme siècle, des quatres coins de l’Europe, de gigantesques voiliers partent à la conquête du Nouveau Monde. A bord de ces navires des hommes avides de rêves, d’aventure et d’espace, à la recherche de fortune…Avec de telles idées plein la tête, peu de Conquistador avait rêvé de découvrir au contact des Incas la pomme de terre. C’est sûr que de loin le tubercule est moins bling bling qu’une cité d’or. Pas le genre de cadeau que vous pouviez faire à un beau-père pour lui ravir sa fille. Pourtant, la patate, si facile à cultiver et si nourrissante, allait se révéler l’une des meilleures armes pour sauver les populations européennes de la famine, ce qui avec le recul pourrait nous faire penser que c’est elle, le véritable or des Incas. Le vrai ayant eu plutôt à décimer les peuples qu’à les sauver.

En France, c’est un pharmacien militaire, qui fut à l’origine de l’engouement de la pomme de terre. Antoine Parmentier qui n’aimait pas le gâchis, voyait dans ce légume, un bon moyen sauver les Français de la disette. Ses travaux, son talent de communicant et sa proximité avec Louis XVI vont lui permettre de rendre populaire la pauvre patate que l’on accusait alors à tort de transmettre la lèpre. Pour autant la France ne dépendra jamais totalement de la pomme de terre. Contrairement aux Irlandais qui vont subir cette terrible famine restée dans les mémoires, suite à une flambée du mildiou qui ravagea les productions irlandaises entre 1846 et 1847.

Variétés et vertus de la pomme de terre

Maintenant qu’elle est parfaitement intégrée à nos menus, la pomme de terre compte dorénavant pas moins de 200 variétés dont les plus célèbres sont la charlotte, la Bintje, la ratte ou encore la violette vitelotte. Légume complet par excellente, elle contient une grande quantité de vitamines et de minéraux. A la vapeur, elle est particulièrement conseillée au sportif à qui elle file la patate grâce à sa teneur riche en glucide, en potassium et en magnésium.

Le vin avec un hachis parmentier

Ce plat tire son nom d’Antoine Parmentier, qui n’en serait pourtant pas l’inventeur. Le hachis parmentier aurait vu le jour dans quelque brasserie parisienne qui auraient eu l’ingénieuse idée de mélanger purée et hachis de bœuf. Avec un magnifique hachis à tomber que vous préparez en suivant la recette de Frédéric Anton, nous vous conseillons un vin tout en simplicité, léger et fruité. Un Beaujolais de chez Philippe Vermorel semble être le candidat idéal mais vous pourrez essayer de piquer une Tête Red à Nicolas Grosbois, cela sera également une excellente affaire.

Le vin avec un gratin dauphinois

Voici un plat riche et roboratif, qui vous donnera surement envie de grimper une montagne ou de faire la sieste c’est selon. Lait et crème qui enlacent vos chères pommes de terre cuites à cœur, appellent un blanc de Savoie, surtout si vous l’accompagnez d’une volaille. On pourra alors faire appel à un Chasselas de Dominique Lucas ou bien se tourner vers le blanc de la Tour de Gâtigne qui y assemble avec talent Roussane, Marsanne et Viognier. Si vous souhaitez donner dans la viande rouge avec votre gratin, privilégiez un vin léger mais non dénué de puissance comme un Saumur-Champigny de Bobinet.

Ah oui, notre petit conseil pour réussir votre gratin, jetez un œil ici chez Guy Savoie, vous nous en direz des nouvelles.

Le vin avec une purée

Si vous vous faites un petit plat régressif comme un simple jambon, purée mais que vous aurez pris la peine de préparer à la façon Robuchon (en gros de la ratte et du beurre), nous aimerions alors suggérer un joli blanc de Bourgogne, ample et généreux comme ce Santenay du Domaine St Marc.

 

Et surtout n’oubliez pas ce dernier conseil :  « mon p’tit gars, si t’es une petite patate comme moi, je te conseille de courir vite, si tu veux pas finir taillé en frite »

Morgon - Philippe Vermorel
Morgon - Philippe Vermorel

Un travail minutieux sur un cru de renom. Le vin "pinote", à l’aveugle on se perd chez son voisin bourguignon. Une belle surprise !

Santenay
Santenay " Saint Jean" - Domaine Saint Marc

Ici le Chardonnay est roi ! Des notes florales et toastées légèrement beurrées, une bouche très minérale.

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