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Domaine Milan

Henri Milan, le précurseur des vins nature

En plein dans le Mil…an

Pour suivre l’histoire du Domaine Milan, il faut s’accrocher. Tenir bon, ne jamais plier. Comme l’a d’ailleurs fait Henri des années durant. Flash back dans l’album de famille d’un domaine qui aurait pu ne jamais voir le jour.

Milan avant

Tout le monde à Saint-Rémy de Provence vous le dira, les Milan sont des gens droits : notaires de père en fils depuis belle lurette ! En 1956, déjà père de 4 enfants et alors que le cinquième est en route, Robert Milan achète un mas agricole à l’abandon au nord des Alpilles pour y loger tout ce p’tit monde. Sur les conseils de son beau père pépiniériste, René Tramier, il décide de planter quelques pieds de vigne : « tu verras, ça pousse tout seul, tu seras peinard et tu pourras vendre les raisins » (retranscription approximative de ce que lui aurait dit René par un bel après-midi de 1958). Dans les années 70’, lassé de vendre ses raisins à perte (comme quoi, les conseils du beau père…), Robert construit une cave de vinification sur la propriété pour commercialiser le vin en vrac… Une bonne idée, du moins au début (mais sans AOC et dans l’ombre des Bordeaux et des Bourgogne, à l’époque les temps sont dur…). En 1986, au retour de son service militaire l’un de ses fils, Henri arrive à la rescousse : il reprend la propriété, finalement promise à l’arrachage primé comme beaucoup d’autres dans la région. Il dit ainsi adieu à sa carrière de droit (qu’il laisse volontiers à ses 3 frères aînés) et devient officiellement vigneron. Son idée : faire des vins qui ne lui donneront pas mal à la tête !

Des rencontres déterminantes

En 1986, le vigneron autodidacte sort sont premier millésime en adoptant les règles de la production bio et les préceptes de Rudolf Steiner, le pape de la biodynamie. Les produits chimiques prennent leur clics et leurs claques et la vigne, une grande gifle : maintenue sous perf’ pendant des années, elle meurt à petit feu, plus du tout habituée à voler de ses propres ceps. Henri repart à zéro : petit à petit, il replantera l’intégralité du vignoble. S’il bosse comme un fou dans ses vignes, il n’hésite pas pour autant, dès qu’il en a l’opportunité, à « monter » à Paris pour vendre son vin. D’abord pris de haut ou regardé avec des gros yeux (du genre : « faut être un peu fou furieux pour vendre des vins du sud à ce prix là »), il aura la chance de croiser la route de Bruno Quénioux, qui deviendra son agent. Au début des années 90’, le clos Milan rouge se retrouve ainsi vendu à la capitale dans le célèbre Lafayette Gourmet. Le début de la gloire ? Non… Le début du commencement peut-être. Henri avance, sans forcément savoir où il va. Mais il sait s’entourer, frapper aux bonnes portes, questionner et écouter. En 1996, il rencontre deux personnages qui lui permirent d’atteindre un niveau supérieur dans la compréhension de son métier : Claude Bourguignon, célèbre chercheur en agrobiologie des sols et l’un des vignerons les plus géniaux de sa génération, Claude Courtois du domaine « Les Cailloux du Paradis ». Ses premières intuitions se confirment, ses impressions trouvent leur écho, le terroir transcendent sa vision du métier. Il décide d’aller encore plus loin, en basculant le Domaine Milan dans le monde du « sans souffre » dès le millésime 2000.

Milan tout de suite maintenant

Respirez, reprenez vos esprit, on va maintenant vous parler de la nouvelle génération, bercée évidemment par ce goût de l’aventure et cette volonté de faire, envers et contre tout, des vins exceptionnels ! En 2011, Théophile, le fils d’Henri rejoint l’aventure du Domaine Milan. D’abord à Paris, où il enfile le costume de commercial ou plutôt de pédagogue pour faire comprendre aux clients une sensibilité pas comme les autres, des choix assumés (comme sortir de leur plein gré de l’A.O.C Baux de Provence, choisir des techniques de vinif différentes, utiliser du souffre volcanique) et un « grain » singulier. En 2013, il retrouve son père Henri (si vous avez suivi, vous le saviez), sur le domaine à Saint-Rémy de Provence. Rejoint bientôt par Emmanuelle, sa sœur, œnologue. Les yeux rivés sur les vignes, elle joue les chefs d’orchestre, motive les troupes, instaure de nouvelles techniques culturales et agite les habitudes. Tandis ce que Théophile s’éclate en cave et gère la commercialisation du Domaine Milan. Pour lui : « tout se joue, sur le terrain : le vin c’est 90 % à la vigne*, 10 % en cave. Mais ces 10 % peuvent faire foirer les 90 % du boulot ! ». Pas de pression, juste une réalité et l’envie inaltérable de ne pas se contenter de faire du vin, mais de donner naissance à des grands vins. Nuance ! C’est bien connu : les chiens ne font pas des chats…

 

* D’après Théophile, on est autour de 400 heures de travail à l’hectare par an… si vous en doutiez encore, la biodynamie ce n’est pas de la magie, c’est du boulot !

 

 

Le Grand Blanc 2013 - Domaine Milan
Le Grand Blanc 2013 - Domaine Milan

Deux ans d'élevage pour cet assemblage de cinq cépages blancs tout en fraîcheur et finesse. Une claque pour un blanc du sud d'une rare élégance. A boire ou à garder.

M.G.O Rouge - Domaine Milan
M.G.O Rouge - Domaine Milan

Attention découverte ! MGO 3 est un assemblage de 6 millésimes et cuvées différentes: Papillon rouge 2014, Vallon 2009/2010/2011, Clos Milan 2006, MGO2. Un jus d'une grande finesse et buvabilité. A découvrir absolument !

Clos Milan 2007 Rouge - Domaine Milan
Clos Milan 2007 Rouge - Domaine Milan

2007 a été une très belle année, avec des jus d'une richesse incroyable, et qui donnent a ce millésime du Clos Milan un équilibre en fraîcheur, tannicité et finnesse jamais égalé pour cette cuvée. A la dégustation, on dénote des arômes de cacao, sans son amertume.

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